Biographie


Arlette Steenmans

Quelques éléments de la biographie de l'artiste

Née à Malines le 5 février 1958, Arlette Steenmans habite, jusqu'en 1982, la maison familiale du centre de Malines. Pendant que les écoles de la ville contribuent à sa formation et à son éducation, alors que s'affirme déjà une belle créativité artistique, elle se passionne pour l'observation des astres et s'intègre rapidement à un groupe de jeunes malinois férus, comme elle, d'astronomie.

Après des humanités sans heurts, elle va étudier la peinture à la Karel de Grote Hogeschool voor Schone Kunsten d'Anvers, d'où elle sort diplômée en 1980.

L'année même, elle expose pour la première fois à Malines. Mais elle rêve de grande aventure. En 1982, elle décide de partir pour Puimichel, dans le sud de la France, où elle souhaite installer un observatoire de vacances. Sur place, elle acquiert une vieille bergerie en ruine, connue dans la région sous le nom de La Remise, qu'elle restaure pierre par pierre. La mise en œuvre de ce projet ne va pas de soi ; et les conditions de vie, assez précaires, ne lui permettent guère de s'adonner au bonheur de manier le crayon ou le pinceau. Grâce à son sens développé des relations humaines et à sa connaissance approfondie des langues (néerlandais, français, anglais et allemand), elle fait de La Remise un lieu de rencontre privilégié pour un public très international. Jusque là : une vie tellement hors du commun qu'elle pourrait en soi donner lieu à la rédaction d'un ouvrage captivant.

Un mariage, puis le divorce, vécus comme une parenthèse. Et, à partir de 1988, Arlette Steenmans recouvre peu à peu l'opportunité de se remettre à l'écoute de son inspiration. Vers 1990, elle effectue de longs séjours à Huddersfield, en Angleterre. Elle y réalise une très belle série de toiles.

A Puimichel, elle continue un temps à assurer la gestion du centre de vacances pour astronomes amateurs. Mais, en 1998, l'observatoire doit cesser définitivement ses activités, en raison d'insolubles problèmes de gestion. Quant à La Remise, dix ans de travail et un subside de l'Union Européenne ont transformé la vieille bergerie en ruines en une peu luxueuse mais coquette et accueillante auberge.

La Remise à Puimichel

 

 

 

 

Durant les années où elle s'occupe de l'observatoire, Arlette Steenmans ne peut consacrer à son art que de trop rares moments. Mais à partir de 1999, elle peut enfin s'y livrer intégralement. La Remise devient un centre d'art. L' a.s.b.l. Artventure, qui gère ce centre, y organise des expositions et des cours de peinture. Arlette Steenmans choisit, quant à elle, d'y pratiquer la représentation picturale de la nature, et une de ses ambitions est la réalisation sur commande d'illustrations d'ouvrages traitant de la faune et de la flore.

L'exposition qui lui est consacrée à Ostende à l'été 99 rencontre un très beau succès d'estime: un grand nombre d'acquéreurs y apprécie l'artiste à sa juste valeur. Cette manifestation marque le véritable point de départ de sa carrière.

Le vernisage à Ostende

L'auteur du website sur le bateau de la culture Imke C, Ostende, août 1999.     (Photo Gisela De Smedt)


L'exposition à Ostende

Distinctions artistiques :

  • 1976 : premier prix de publicité (Jeunesse et Musique, Malines, Belgique)
  • 1985 : quatrième prix de peinture, Volonne, France
  • 1986 : deuxième prix de dessin, Volonne, France
  • 1994 : premier prix aquarelle, Volonne, France
  • 1995 : premier prix de pastel et troisième prix de symbolisme, Rencontres internationales d'art pictural, Cannes, France
  • 1995 : premier prix d'aquarelle, Peyruis,  France
  • 1996 : premier prix du public, Peyruis, France

Expositions collectives ou individuelles :

  • en France : Cannes, Lurs, Paris, Peyruis, Volonne
  • en Belgique : Bruges, Malines, Neufchâteau, Ostende
  • Suisse : Lucerne
  • Montecarlo : Monaco 

<-- L'exposition sur le bateau de la culture Imke C, Ostende, août 1999.     (Photo Gisela De Smedt)


L'œuvre d' Arlette Steenmans

Son travail couvre la période qui va de 1978 à ce jour. Les œuvres exposées ont, pour la plupart, été réalisées dans les années 90. A cette époque, les réalisations d'Arlette Steenmans, hors quelques rares commandes, n'étaient pas destinées à la vente. C'est ainsi que la quasi totalité des travaux qu'elle expose doivent être perçus comme les fruits d'une inspiration spontanée, encore induits par des événements fortuits ou de pures émotions. Malgré le fait qu'elle n'ait jamais franchi le pas qui l'aurait conduite vers une pratique picturale aux fins d'une commercialisation systématique, nombre de ses œuvres se trouvent d'ores et déjà dispersées dans toute l'Europe.

Si, comme tout artiste, Arlette Steenmans apprécie de travailler avec du matériel de qualité, il faut souligner que cela ne lui fut pas toujours possible. Avec de la peinture achetée à bon marché et du matériel usé, elle réussit toutefois quelques petits chefs d'œuvre : la période des vaches maigres aura donc été positive en ce sens qu'elle lui aura permis de mettre en évidence son talent et sa maîtrise. Au cours des années, elle s'est essayée à de nombreuses techniques, mettant en œuvre les matériaux les plus divers. Les techniques auxquelles elle recourt le plus couramment sont l'aquarelle et l'huile.

Arlette Steenmans a 'le pinceau facile' et elle réussit à fixer des images d'une précision photographique avec une maîtrise parfaite de la gamme chromatique. Le portrait n'est pas sa tasse de thé, et pourtant, elle brille aussi dans cette spécialité. Sa passion pour la nature explique pourquoi les animaux, le plus souvent des insectes, apparaissent dans nombre de ses œuvres, tantôt pour accrocher l'œil, tantôt comme un détail sur la présence duquel on s'interroge. Ses peintures, souvent, donnent aussi à découvrir d'étranges univers - par exemple, dans le tableau Les grenouilles en train d'observer - et, si les animaux sont représentés fidèlement, il arrive qu'on les retrouve dans des décors très irréels. Parfois, aussi, le regard du spectateur est capté par un trompe-l'œil.

L'artiste et son tableau

L'artiste et un de ses tableaux (photo Gisela De Smedt)

Dans la composition d'autres tableaux, le décor est relié à des objets réels extérieurs à l'œuvre : par exemple la chemise (peinte) suspendue à un cintre. La richesse des détails et la grande précision mise en œuvre dans leur représentation, l'inventivité de l'artiste et son sens original de la fantaisie, font que ses œuvres sont bien davantage que purement décoratives : elles sont un voyage à la frontière qui sépare le réel de l'imaginaire.


Arlette Steenmans en été 1999

Arlette Steenmans été 1999
(photo Gisela De Smedt)

Pour acquérir une œuvre d'Arlette Steenmans

Les œuvres exposées n'ont pas été réalisées dans l'intention d'être vendues. C'est pourquoi aucun prix n'est mentionné. Cependant, des visiteurs se montrent régulièrement intéressés à l'acquisition d'une œuvre exposée. Dans ce cas, et si l'artiste accepte de s'en défaire, l'œuvre aura forcément un prix, qui comprendra, non seulement le temps consacré à sa réalisation et le coût du matériel, mais également la valeur artistique de l'œuvre. Une petite aquarelle peut être cédée à partir de 60 Euro, alors que, pour des œuvres plus importantes, il est arrivé à l'artiste de rejeter des offres dépassant les 8.000 Euro.

Si vous souhaitez interroger le peintre sur son travail en général, ou sur une de ses œuvres, n'hésitez pas! Elle se fera un plaisir de vous répondre.


Artventure

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